La course au feeling ou Fartlek : un autre moyen de travailler son endurance

Christophe FRANCK - 2020-08-07

Lorsqu'on est en vacances dans une région vallonnée, composée de sous-bois, de belles côtes, d'escaliers, de chemins de randonnées, etc., il est intéressant d'utiliser le terrain à disposition pour travailler les qualités d'endurance. Surtout lorsque l'on vise des intensités relativement élevées, comprises entre 70 et 90% de son VO2max ou de sa FCmax.

La réalisation de sorties de 30 à 60 minutes, avec un niveau moyen d'efforts élevé, permet le développement de la puissance maximale aérobie (PMA) utile à une majorité de sports.

Habituellement, la PMA est entrainée à partir de séances en efforts intermittents de type 30 sec / 30 sec, 20 sec / 20 sec, 10 sec / 10 sec, etc., à des intensités d'efforts situés entre 90 et 110% de celle-ci.

Mais, à l'image des Kenyans courant sur les hauts plateaux, vous pouvez vous libérer de la contrainte du beeper pour courir au feeling, en créant des accélérations et des récupérations en fonctions des montées, des obstacles à franchir,, des parties contre le vent, etc.

Attention, cela ne veut pas dire que l'effort est agréable car la difficulté est présente et régulière durant la sortie. Mais cette répartition entre efforts et récupérations relatives donne une sensation de liberté. Et ça en vacances, on aime !